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Le Prix Escourbiac – Fondation des Treilles

  -    -  Le Prix Escourbiac – Fondation des Treilles

L’imprimerie Escourbiac et la Fondation des Treilles créent le “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles”. Ce prix consiste en une aide à la publication d’un livre photographique en lien avec le monde méditerranéen. En janvier de chaque année, il est décerné par le jury du prix de la résidence pour la photographie.

Les candidats

Les candidatures sont ouvertes à tous les photographes professionnels ayant déjà exposé ou publié leurs images, sans considération d’âge, ni de nationalité.

Le projet de publication doit avoir obligatoirement pour thème le monde méditerranéen.

Ne peuvent candidater que les photographes dont le projet photographique et éditorial est abouti.

Les candidats ne peuvent pas candidater la même année au prix du livre Escourbiac – Fondation des Treilles et au prix de la résidence pour la photographie de la Fondation des Treilles.

Les candidatures doivent être envoyées avant le 1er octobre de l’année en cours.

Elles sont reçues via un formulaire en ligne comprenant un curriculum vitae et un argumentaire sur le projet soumis. Les candidats doivent également envoyer un document en PDF qui comportera toutes les images et tous les textes de l’ouvrage à prix.escourbiac.fdt@les-treilles.com. Nous précisons qu’il est inutile de faire une mise en page de l’ouvrage. La maquette définitive sera réalisée en collaboration avec les Editions Odyssée.

Tous les dossiers sont évalués par le jury, lequel désigne un lauréat.

La résidence

Le lauréat est reçu au domaine des Treilles pour une durée de 15 jours à un mois en mars ou avril de l’année en cours. Son hébergement et ses repas sont pris en charge par la Fondation, ce qui lui permet de se consacrer pleinement à son projet de publication.

Pendant son séjour, il est accompagné par l’éditeur pour finaliser l’ouvrage.

Le livre

Les frais d’édition et de production de l’ouvrage sont entièrement pris en charge par la maison d’édition Odyssée et l’imprimerie Escourbiac, lesquelles se chargent également de la communication et de la diffusion du livre.

Chaque année, le livre est présenté lors de la semaine d’ouverture des Rencontres photographiques d’Arles.

Les lauréats au fil des ans 

    Francine Cathelain

    Arrivée à l’image par le mouvement, Francine Cathelain est également scripte pour le cinéma, son travail d’auteur s’est pourtant résolument orienté vers le plan fixe. Celui du medium photographique. Ses séries, nourries par de nombreux voyages et par les territoires de l’intime, sont souvent pensées pour le livre. Elles empruntent à son expérience cinématographique le travail sur la lumière, le rythme, les textures et un certain désir de narration.

    Son projet : Et je laisserai mes yeux voler 

    Projetée, il y a quelques années, dans une expérience solitaire, intime et singulière, née de la rencontre entre un lieu, un moment et un état particulier, au coeur d’un Sud retiré, son projet de livre photographique souhaite partager le récit de ce voyage exploratoire, tout imprégné du don de présence que possèdent certains territoires méditerranéens, entre mystère et plénitude, perceptible et impalpable, réalité et fiction. Ou plutôt imaginaire. En ce sens, ce projet espère inviter chacun à se l’approprier.

    Quelques mots écrits récemment veillent sur le souvenir de ces instants salutaires et trouvent place dans le corps du livre, au rythme d’un furtif dialogue avec les images. Publié aux éditions Odyssée, juillet 2023.

     

    Je l’ai perdu.

    Ereinté dans les plis de profondeurs sans retour.

    Après, ne rien réussir à faire d’autre que marcher.

    Happée par l’instant, le coeur chancelant et les pensées diluées.

    Traverser l’air et arpenter le vent. Loin des villages prostrés dans le velours froid de l’hiver que les bourrasques ne peuvent dérider. Errances en creux sur des sentiers sauvages. Partout la montagne obscure sertit l’horizon.

    Les sens se dégourdissent, se distendent. Antigravité du corps. Se laisser frôler par des voiles presque sacrés sans croire mais percevoir, peut-être, une architecture céleste, un asile délicat.

    Le ciel est un berceau.

    Expirer les peurs et dépasser l’ombre.